24 heures sur 24 ? 7 jours sur 7 ? Conseil fédéral en séance permanente ? Les rebondissements incessants du Coronavirus y poussent-ils ? Voyez l’apparition d’une nouvelle souche en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud. Du coup, le Gouvernement décrète la quarantaine obligatoire pour les gens de ces pays. Interdiction d’entrée. Suspension de relations aériennes. Prenez les changements de régimes dans les 26 cantons. Le taux de reproduction du virus y est décisif. Plusieurs durcissent à nouveau les restrictions (ex : Jura, Genève). Les vaccins arrivent. Mais la pandémie, elle, court toujours.
Tout cela favorise-t-il un nouveau renforcement du Conseil fédéral ? Le Parlement est-il guetté par une nouvelle marginalisation ? Commissions et Délégations peuvent, partiellement, y suppléer. Mais on imagine mal un Parlement « in corpore » tournant sans interruption. Cela vaut aussi pour les partis, les groupes d’intérêt. Reste le pouvoir du peuple – fondamental en Suisse. Les restrictions de manifestations publiques font souci. Les votes populaires, eux, résistent. Renvoi du 17 mai. Mais maintien des 27 septembre, 29 novembre, 7 mars. Le destin de la « Loi Covid » sera scruté.
Vrai : le Conseil fédéral – en glissant de 2020 à 2021 – ne devrait pas faiblir. La présidence sortante de la PSS Simonetta Sommaruga est remarquée. On suivra avec curiosité l’avènement de la présidence UDC de Guy Parmelin. Mieux ! On observera avec intensité l’évolution des rapports de forces. UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer. PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter. PDC Viola Amherd. PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset. Qui gagnera ?