Europe – paralysie. Chine – fâcherie. La Suisse et le reste du monde. L’endurance.

Suisse-Europe – la paralysie ? Suisse-Chine – la fâcherie ? Les relations se durcissent entre la Confédération et deux très grands partenaires. Le premier et le troisième. Voyez l’Union européenne d’Ursula von der Leyen. Les perspectives de conclusion d’un accord-cadre se réduisent. Un échec pourrait avoir des effets dommageables sur l’ensemble des liens Suisse-Union. Prenez l’Empire du Milieu de Xi Jinping. La répression au Xinjiang, à Hong-Kong et ailleurs provoque une détérioration rare depuis l’établissement de relations diplomatiques en 1950. Cette Chine de Xi, moins encore que les présidences précédentes, tolère mal la critique. D’autres, dans le monde, en font la rugueuse expérience.

 

Que faire ? Tout milite en faveur du maintien – voire de la relance – de l’universalité des relations internationales de la Suisse. Union européenne d’Ursula von der Leyen : un blocage peut durer. Mais, tôt ou tard, le dialogue devrait reprendre. A elle seule, la gestion de 120 accords Suisse-Union exige une permanente mise à jour. Chine de Xi Jinping : la fâcherie pourrait ne pas résister longtemps aux appétits planétaires de l’Empire. Et puis, il y a le reste du monde. Amériques – Etats-Unis en tête. Zone Asie-Pacifique – le reste. Moyen-Orient. Afrique. Le Conseil fédéral des Parmelin, Cassis, Maurer, Sommaruga, Berset, Amherd et Keller-Sutter le sait. Il y faudra de l’endurance.