Jeunes contre pandémie. Sion, Saint-Gall et les autres. Pour le vote à 16 ans.

Coronavirus – révolte de jeunes ? A Sion et à Saint-Gall, des groupes manifestent contre les restrictions et l’ennui. Des casseurs s’y mêlent. Au plan suisse, des jeunes de 5 partis adressent une « lettre ouverte » au Conseil fédéral. Centre, Evangéliques, Verts libéraux et historiques, PSS (mais non PLR ou UDC). Vœux pour un retour à la vie normale et à l’enseignement en classe. Prise en compte des difficultés psychiques. Refus des discriminations selon les vaccinations. Enfin, sur les mesures policières contre le terrorisme (votation du 13 juin), les jeunes PLR disent « non », le parti-père dit « oui ». L’idée de viser des « terroristes potentiels » divise.

 

Tournant ? Jusqu’à présent, les actions typiquement « jeunes » liées à la pandémie ne sont pas toujours visibles. Pourtant, plusieurs restrictions les touchent. Ecoles et Universités. Evénements culturels. Activités sportives. Et on en passe. Au Parlement fédéral non plus, les protestations « jeunes » contre les restrictions ne sont pas facilement repérables. Les plus véhémentes y sont plutôt portées par des acteurs « de droite ». UDC surtout. PLR parfois. Qui s’étonne ?

 

Abaisser le droit de vote à 16 ans ? Au Parlement fédéral, le projet – porté par la Verte bâloise Sibel Arslan – tente sa chance. On sait l’ancien Conseiller fédéral PLR Didier Burkhalter favorable. En 1991, le droit de vote et d’éligibilité est abaissé de 20 à 18 ans (après un échec en 1979). Malgré cela, en démocratie, la voix des jeunes est souvent couverte par la voix des « moins jeunes ». Même hors pandémie. Alors ? Vive le prochain pas ?