Gilles Marchand. Le directeur de la radio-télévision suisse SSR est-il ébranlé ? Les enquêtes sur des harcèlements à la Télévision romande – dont il fut le chef – l’affaiblissent-elles ? Darius Rochebin est blanchi. Mais un cadre subit une sanction. Un autre s’en va. Gilles Marchand, lui, se voit reprocher une « responsabilité secondaire de supervision ». 2001 : Marchand dirige la Télévision suisse romande. 2010 : il reprend la Radio-Télévision suisse élargie de langue française (fusion radio-TV). Ces faits de harcèlement coïncident en gros avec son règne. 2017 : Marchand monte à la SSR. Alors ?
Simonetta Sommaruga est-elle la plus sévère ? « L’affaire n’est pas réglée. Cela doit changer très vite ». La Conseillère fédérale PSS de la Communication n’exige pas la tête de Marchand. Mais elle attend de la SSR qu’elle applique les mesures de son Conseil d’administration. Ce Conseil, lui, garde sa confiance à Marchand. La SSR – fondée en 1931 – est une entreprise « proche de la Confédération ». Loi. Ordonnances. Statuts. Redevance. Et on en passe. Son indépendance s’est accrue. Mais cette proximité reste. Marchand est son 9e Directeur général. Quelle issue ?
Guy Parmelin. Le Président 2021 de la Confédération – l’un des deux Conseillers fédéraux UDC – pourrait être seul à négocier avec la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le 23 avril tiendrait. L’absence du PLR Ignazio Cassis, titulaire du dossier, étonnerait. Il sera longtemps le Sage le plus favorable à l’accord-cadre Suisse-Europe. A l’inverse, l’UDC s’y oppose. Mais Parmelin se veut collégial. Quel présage ?