Droit de timbre – et impôt sur les riches. Aide aux médias – et contrôle de l’Etat.

Abolition du droit de timbre – la gauche au front. Socialistes, Verts et Syndicats lancent le référendum. Ils y dénoncent un cadeau fiscal aux entreprises multinationales, au secteur financier et aux plus riches. Capital soulagé. 200 à 250 millions de francs. De prochaines étapes suivraient. Plus de 2 milliards de francs en tout. Or, selon le comité référendaire, les bénéficiaires de cette abolition seraient déjà favorisés. Conséquence : des dépenses sociales et publiques sont menacées. Des figures comme Florence Germond (Exécutif de Lausanne) et Adrian Wüthrich (Syndicat « Travail Suisse ») font partie du comité. Ce référendum précède de peu le vote du 26 septembre sur l’initiative des Jeunes Socialistes pour une imposition accrue des riches (Initiative 1%). Coïncidence ?

 

Aide fédérale aux médias – la droite au filet. Référendum lancé. 150 millions de francs en jeu. Le journaliste et éditeur Philipp Gut – ex-« Weltwoche » – dit non. Les opposants redoutent une perte d’indépendance des journalistes face à l’Etat. Ils contestent aussi la réservation de l’aide aux médias payants. Selon eux, de nombreux médias se portent bien et n’ont pas besoin d’aide. Seraient soutenus : distribution des journaux, médias en ligne, radios-télévisions locales, écoles de formation, agences de presse. Au même moment, le Conseil des Etats propose de restreindre la liberté des médias. La justice aurait le pouvoir accru d’empêcher la diffusion d’informations et de reportages critiques par des « mesures provisionnelles » durcies. Médias sous pression ?