BNS, UBS, Credit suisse. Nouveaux manifestants du Climat. Chances et succès.

Berne – au tour de la Banque nationale suisse ? Les nouveaux manifestants du Climat dénoncent les investissements de la banque centrale dans les énergies fossiles du pétrole, du gaz et du charbon. Un bon millier de personnes. « Rise up for Change ». « Grève du Climat ». « Extinction Rebellion ». Une réplique de pipe-line pour symbole. Lundi à Zurich, ils avaient bloqué des locaux des banques UBS et Credit suisse. On leur doit d’autres actions spectaculaires. L’an dernier, ils avaient occupé la Place fédérale. Plusieurs de ces actions connaissent des suites devant des Tribunaux. Instructives ?

 

Peuvent-ils gagner ? Ces nouveaux manifestants du Climat semblent se mouvoir hors des acteurs classiques de l’environnement. Or, ces acteurs subissent des déceptions. 29 novembre. Non à l’initiative « entreprises responsables ». 7 mars. Oui à l’accord « huile de palme » avec l’Indonésie. 13 juin. Triple refus de la loi CO2, des initiatives « eau potable » et « pesticides de synthèse ». Ces revers suivent de nombreux succès. Aux élections 2019, les Verts historiques et libéraux marquent des points. Ils en marquent d’autres dans les cantons et communes. Plus haut, plusieurs de leurs initiatives passent la rampe (protection des marais 1987, moratoire nucléaire 1990, initiative des Alpes 1994, OGM 2005, résidences secondaires 2012). Coup d’arrêt ?

 

Alors ? Les nouveaux manifestants du Climat peuvent-ils faire mieux que les acteurs classiques de l’environnement ? Les Tribunaux leur offriront-ils les progrès espérés ? Pari ?