Socialistes. On restructure. Ce qu’ils veulent. Leur pouvoir. Cible 2023.

Parti socialiste suisse – quelle relance ? A Saint-Gall, le PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth se restructure. Entre Présidence, Conseil et Congrès. Le 26 septembre, il appuie tant le « Mariage pour tous » que l’initiative « Imposition du capital ». Le 28 novembre, il soutient la Loi Covid bis et l’initiative « Soins infirmiers », mais refuse l’élection de juges par tirage au sort. Puis, il approuve l’initiative contre les avions F-35 (252/48, 23 abstentions). Enfin, il accepte le référendum contre la réduction du droit de timbre tout comme l’initiative des Jeunes Verts pour la responsabilité. Classique, le PSS ?

 

Mieux ! Le PSS 2021 se bat pour la liberté. L’égalité des genres. Des conditions de travail dignes. Un asile plus ouvert. Une assurance générale du revenu. Un accueil extrafamilial des enfants renforcé. Des aides sociales harmonisées. Des primes maladie selon le revenu. Une imposition accrue des gagnants de la crise. Une place financière socialement et écologiquement responsable. Un référendum contre l’actuelle réforme de l’AVS. Des initiatives pourraient fuser.

 

A la hausse ? A la baisse ? Le PSS 2021 n’est plus tout à fait ce qu’il était. 28,7% en 1931. 16.8% en 2019. Derrière l’UDC. Mais devant d’autres. Un Conseiller fédéral sur 7 en 1943-1953. 2 sur 7 depuis 1959. Aujourd’hui, Simonetta Sommaruga et Alain Berset gouvernent avec 2 UDC (Guy Parmelin, Ueli Maurer), 2 PLR (Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter) et une Centriste (Viola Amherd). Cela dit, l’influence du PSS pourrait profiter des divisions entre Centre, PLR et UDC. Europe. Immigration. Problèmes « de société ». D’autres. Les élections 2023 en diront-elles plus ? Suspense ?