UDC romande – la reconquête ? Le Conseiller fédéral UDC Guy Parmelin sert-il de moteur ? Visez le Canton bilingue de Fribourg les 7 et 28 novembre. Son UDC propose pour le Conseil d’Etat Philippe Demierre, Gilberte Schär, David Papaux et Adrian Brügger. Or, l’Exécutif sortant – 3 Centristes, 2 PLR, 2 PSS – ne compte plus aucun UDC. Ciblez le Pays de Vaud des 20 mars et 10 avril 2022. Son UDC y lance Michaël Buffat. Là aussi, l’Exécutif sortant – 3 PSS, 1 Verte, 3 PLR – ne présente plus aucun UDC. Qui parie ?
Ailleurs en Suisse romande ? Dans le Canton bilingue de Berne, l’UDC Pierre Alain Schnegg est l’unique francophone du Gouvernement. Lui rassemble 2 UDC, 1 PLR, 1 Centriste, 2 PSS, 1 Verte. Dans un Valais lui aussi bilingue, l’UDC Franz Ruppen est l’un des deux germanophones. Cet Exécutif réunit 2 Centristes, 1 UDC, 1 PLR, 1 PSS. A Genève, le MCG Mauro Poggia joue-t-il le rôle d’un UDC ? Pas sûr ? Lui gouverne dans une équipe de 2 PSS, 2 Verts, 1 PDC, 1 PLR et 1 MCG. Enfin, on n’observe d’UDC ni dans l’Exécutif de Neuchâtel (3 PLR, 2 PSS), ni dans celui du Jura (2 PSS, 1 PCSI, 1 PDC, 1 PLR). Partie remise ?
Vrai : le PAB-PAI – ancêtre de l’UDC – naît en 1917-1918 comme parti surtout alémanique. Le Bernois Rudolf Minger domine. Vaud et Fribourg sont ses deux plus anciennes sections romandes. En 1971, le PAB-PAI fusionne avec les Démocrates. Il devient l’UDC. Dès la fin des années 1980, l’influence du Zurichois Christophe Blocher s’impose. Du coup, l’UDC grandit en Valais, à Neuchâtel, à Genève. Presque partout. 2015. Guy Parmelin – premier Romand – est élu au Conseil fédéral. Ce n’est peut-être pas fini.