Sefcovic – l’Europe et le gel. Maurer – leadership et collégialité. Moutier – et non-agression.

Maros Sefcovic. Le nouvel homme fort de l’Union européenne pour la Suisse, c’est lui. Vice-président de la Commission, ses premiers propos sont rugueux. Ce Slovaque fait de contributions financières de la Suisse – après l’échec de l’accord-cadre – la condition de la reprise de discussions. Le Parlement suisse devrait trancher du 2e « milliard de cohésion » entre septembre et décembre. 3e contribution attendue. Sefcovic, en revanche, n’évoque guère la levée de blocages européens (bourse, recherche, électricité, biens médicaux, etc). Ce gel pourrait durer.

 

Ueli Maurer. Le Zurichois est avec le Vaudois Guy Parmelin l’un des deux UDC du Conseil fédéral. Plusieurs jugent son comportement contraire à la collégialité. T-shirt d’un groupe anti-Certificat Covid. Propos étonnants sur la crise de leadership, sur le pouvoir des experts. Alain Berset en filigrane. Or, Maurer et le plus discret Parmelin gouvernent avec les PLR Cassis et Keller-Sutter, les PSS Sommaruga et Berset, la Centriste Amherd. Des élus, socialistes surtout, demandent des comptes. Le ton monte ?

 

Moutier. Nathalie Barthoulot (Canton de Jura) et Pierre Alain Schnegg (Canton de Berne) fixent le transfert à 2026 au plus tard. Vote du 28 mars finalisé. Dans la foulée, les articles 138 et 139 de la Constitution jurassienne évoquant le possible transfert d’autres terres bernoises seraient retirés. Parlement et Peuple jurassiens trancheront. Rappel. 1979. Scission Berne/Jura. 1993. Laufonnais à Bâle-Campagne. 1996. Vellerat au Jura. Cela dit, d’autres transferts de communes restent possibles (ex : Clavaleyres de Berne à Fribourg). A suivre ?