Thierry Burkart arrive. Petra Gössi part. Des portes claquent. La cassure menace.

Divisés, les libéraux-radicaux ? Diviseur, le Candidat-Président – l’Argovien Thierry Burkart ? Des démissions claquent. Neuchâteloise Fanny Noghero, Secrétaire générale. Lucernois Damien Müller et Tessinois Alex Farinelli, pressentis pour la campagne 2023. Tous suivent la Présidente sortante – la Schwyzoise Petra Gössi. Burkart serait son contraire. Sceptique sur le « climat ». Adversaire de la loi CO2 du 13 juin. Président des camionneurs ASTAG. Election le 2 octobre. 4 vice-présidents. Johanna Gapany (FR), Philippe Nantermod (VS), Andrea Caroni (AR), Andri Silberschmidt (ZH). Cassure ?

 

15,1% des voix. Le PLR – fondateur de la Suisse moderne – est aujourd’hui 3e force. Derrière l’UDC (25,6%) et le PSS (16,8%). Mais devant le Centre (13,8%), les Verts historiques (13,2%) et les Verts libéraux (7,8%). En 1848, le PLR occupe les 7 sièges du Conseil fédéral. Puis, il en perd 5. Dès 1959, il lui en reste 2. Aujourd’hui, Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter. L’un des deux est menacé. Par les Verts ? Par le Centre ? Les élections 2023 seront décisives. Les 5 autres Conseillers fédéraux en place seraient mieux protégés. PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset. UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer. Centriste Viola Amherd. Mais qui sait ?

 

Question ! Thierry Burkart est-il capable de sauver l’un des deux sièges du PLR ? Certes, ce PLR 2021 est plutôt centre-droit. Cela dit, les sorties groupées des Petra Gössi, Fanny Noghero, Damian Müller et Alex Farinelli font souci. Mais une « droitisation » sous Thierry Burkart n’est pas non plus une garantie. D’autres sont aux aguets. Il s’agit de jouer fin.