Aide aux médias menacée. Une campagne à risques. Les désunions. Les dangers.

Aide fédérale aux médias – médias unis ? Le Peuple pourrait en trancher le 13 février. Un référendum muni de 113.085 signatures la combat. Cette aide pourrait passer de 50 à 178 millions de francs. Dont aide indirecte à la presse et à sa distribution matinale (120 millions). Aide aux médias en ligne (30 millions). Contributions aux agences de presse, aux écoles de journalisme, au Conseil suisse de la presse. Programme pour 7 ans. Parmi les opposants, on trouve des figures comme Peter Weigelt et Philipp Gut. A surveiller.

 

Qui défendra l’aide fédérale aux médias ? Voyez ces encarts publicitaires signés par le « Comité La Liberté d’opinion ». Vous les lisez dans des journaux du groupe Tamedia – le plus puissant de Suisse. Dont « Tages-Anzeiger », « Bund », « 24 Heures », « Tribune de Genève », etc. Or, ils ne sont pas franchement amicaux pour des confrères et concurrents. « Neue Zürcher Zeitung ». « Weltwoche ». « WochenZeitung ». « Le Temps ». « La Région ». « La Côte ». Certes, on y découvre cette petite phrase : « Même si nous sommes heureux que ces publications existent ». Consolatrice ?

 

Sûr : l’augmentation de l’aide fédérale aux médias est menacée en vote populaire. Si les médias affrontent l’épreuve en ordre dispersé, le risque d’échec augmente. Or, le danger est réel. Déplacement de la publicité vers les nouveaux médias planétaires sur Internet. Extension de l’information gratuite. Fragilisation accrue de la presse « papier ». Voire d’émetteurs de radio et de télévision. Casse-cou ?