Sommet Démocratie. Joe Biden et ses fragilités. Guy Parmelin et ses chantiers.

Joe Biden. Le Président des Etats-Unis convoque les 9 et 10 décembre un Sommet virtuel pour la Démocratie. Quelque 110 chefs d’Etat et de Gouvernement sont invités. Dont la Suisse de Guy Parmelin. Mais aussi Taiwan de Tsai Ing-Wen. D’autres – taxés d’autoritaires – n’en font donc pas partie. Russie de Vladimir Poutine et Chine de Xi Jinping comprises. Choix contestés ? Polémiques ?

 

La Suisse de Guy Parmelin est donc là. Sa démocratie, surtout depuis 1848, est perçue comme intense. Elections libres. Libertés d’opinion et de réunion. Libertés du commerce et de l’industrie. Référendums et initiatives. Assurances sociales. Mais on sera prudent. Certaines étapes sont tardives. Voyez en 1971 le suffrage féminin fédéral. L’application de l’égalité des droits femmes-hommes est toujours en chantier. Des initiatives populaires font débat. Minarets interdits. Voile intégral limité. Une démocratie, même intense, n’est probablement jamais achevée.

 

Tout cela vaut pour d’autres démocraties historiques. Les Etats-Unis de Joe Biden en tête. Dès 1787, ils sont une source d’inspiration pour la planète. Mais eux aussi ont leurs fragilités. Guerre de Sécession. Combats pour les droits. En 2020, voyez le refus de Donald Trump de reconnaître sa défaite. En janvier 2021, visez la tentative de ses partisans de prendre d’assaut le Capitole. Plus généralement, suivez ces violences policières répétées contre des minorités. Cela dit, Xi Jinping, Vladimir Poutine et quelques autres, c’est tout de même autre chose. Joe Biden, lui, essaie.