La Russie de Vladimir Poutine veut-elle envahir l’Ukraine de Volodymyr Zelensky ? Plusieurs indices crépitent. Troupes russes à la frontière. Occupation du Donbass ukrainien par des rebelles russophones. Annexion contestée de la Crimée par la Russie (dès 2014). Refus russe d’un rapprochement entre l’Ukraine et l’OTAN. Donc, les Etats-Unis de Joe Biden. Rappel. Russie et Ukraine sont séparées depuis la dissolution de l’Union soviétique en 1991. Certains attribuent à Poutine le désir de rétablir la zone d’influence d’avant. Ukraine. Biélorussie. Géorgie. Kazakhstan. D’autres.
Et la Suisse ? Est-ce l’annonce d’un retour de l’esprit « Guerre Froide » face à l’ex-URSS ? 1948. Ere Staline. Blocus de Berlin. La Suisse adhère au Plan Marshall et à l’OECE (future OCDE). 1949. Création de l’OTAN. 1956. Ere Khrouchtchev. L’URSS occupe Budapest. 1968. Ere Brejnev. Le Pacte de Varsovie occupe Prague. La Suisse neutre penche pour l’Occident. Elle renonce à l’arme atomique et se met sous le « parapluie » de l’OTAN. 1996. La Suisse adhère à son Partenariat pour la Paix. 2014. Didier Burkhalter, alors président de la Confédération et de l’OSCE, est le témoin du regain de tension Ukraine-Russie. Ignazio Cassis en hérite.
Qui y gagnerait ? Cette menace de guerre Ukraine-Russie est la plus proche de la Suisse depuis longtemps. Peut-être jouera-t-elle son rôle lors d’une nouvelle votation sur les avions de combat. 27.9.2020. Le « oui » l’emporte par 50,1% pour 6 milliards de francs. Un deuxième scrutin devrait viser le choix de l’Américain F-35. Viola Amherd aux commandes. Il pourrait suffire d’un rien.