Auschwitz et le génocide. La Suisse et les juifs. Ruth Dreifuss. Martine Brunschwig Graf.

Aujourd’hui, c’est Journée des victimes de l’Holocauste nazi. 27 janvier 1945. L’armée soviétique libère Auschwitz. Le monde découvre le génocide. 8-9 mai. Fin de la guerre en Europe. 26 juin. Fondation de l’ONU. Etats-Unis, Grande-Bretagne, Union soviétique, France et Chine – vainqueurs – occupent les 5 sièges permanents du Conseil de Sécurité. 2 septembre. Fin de la guerre en Asie. 1948. Création de l’Etat d’Israël. Publication de la Déclaration universelle des Droits de l’homme. La lutte pour les droits humains s’étend sur une large échelle. 2022. On continue.

 

En Suisse ? Ce combat – comme ailleurs – est de longue durée. L’intégration des juifs subit des hauts et des bas. 1866. Le Peuple suisse vote en faveur de l’établissement des juifs. 1893. Une initiative interdit l’abattage du bétail selon les coutumes juive et musulmane. Antisémitisme ? Cet interdit se base sur la protection des animaux. Il reste.

 

1933-1945. Allemagne nazie et 2e Guerre mondiale. La Suisse n’en sort pas indemne. Les Alliés font pression. Accueil des réfugiés. Biens en déshérence. Coopérations. 1946. Accord de Washington. 1957. Rapport Ludwig. Les années 1990 sont « chaudes ». Présidence Bill Clinton aux Etats-Unis. 1993-2002. Ruth Dreifuss au Conseil fédéral. 1994. Article pénal contre le racisme. 2002. Rapport Bergier. 2019. Mesures fédérales pour les minorités. Aujourd’hui, le combat est principalement mené par la Commission fédérale contre le racisme et son Service de lutte. La Genevoise Martine Brunschwig Graf – ancienne Conseillère nationale et d’Etat – est au front.