Guerre Russie-Ukraine? Guerre Chine-Taiwan? Quelle marge pour la Suisse de Cassis?

Et si la Russie de Vladimir Poutine attaque l’Ukraine de Volodymyr Zelensky ? Et si la Chine de Xi Jinping attaque Taiwan de Tsai Ing-Wen ? Et si ces deux régimes « durs » prennent le dessus sur des pays jugés plus démocratiques que les leurs ? C’est le choc Russie-Ukraine qui paraît le plus proche. Le régime Poutine conteste un rapprochement entre l’Ukraine et l’OTAN. Donc les Etats-Unis. Russie et Ukraine sont séparées depuis la dissolution de l’URSS en 1991. Une attaque de la Chine continentale sur Taiwan semble moins immédiate. Toutes deux sont séparées depuis 1949. La première tient la seconde pour une province rebelle.

 

Que ferait la Suisse d’Ignazio Cassis ? Aujourd’hui déjà, elle joue un rôle dans les relations Russie-Ukraine. 2014. Didier Burkhalter, alors Président de la Confédération et de l’OSCE, y est très présent. 16 juin 2021. Guy Parmelin accueille à Genève Joe Biden et Vladimir Poutine pour un Sommet. D’autres réunions suivent. Ignazio Cassis se rend en Ukraine. Le front Chine-Taiwan est plus compliqué. Car la Suisse n’entretient des relations officielles qu’avec la Chine continentale. 2017. Doris  Leuthard reçoit Xi Jinping. Depuis, ces relations subissent des tensions. Le contact avec Taiwan, lui, passe par des canaux privés. Des « bons offices » s’annoncent délicats.

 

Mieux ! La Suisse d’Ignazio Cassis est candidate au Conseil de Sécurité à 15 de l’ONU. Pour 2023-2024. Or, la Russie de Poutine et la Chine de Xi y sont membres permanents (avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France). C’est une opportunité de première grandeur. Mais la tâche pourrait être rude.