Suisse – Union européenne. Ignazio Cassis – Président 2022 et chef des Affaires étrangères – a un plan pour sortir de l’impasse. Lui et le Conseil fédéral mettent la priorité sur un nouveau projet d’accords sectoriels (« SonntagsZeitung »). Santé. Recherche. Médias. Culture. D’autres. Contenu d’abord. Questions techniques et institutionnelles après. Immigration, protection des salaires et paix sociale avec prudence. Rappel. La Suisse abrite 1,4 million de personnes de l’UE. Elle en est la 4e partenaire commerciale. Gare !
Pourquoi pas ? Beaucoup dépendra de la flexibilité de l’Union européenne. Jusqu’à présent, elle est hostile aux accords sectoriels « comme avant ». Selon elle, la Suisse profite par trop du marché européen sans en subir les disciplines. Par ailleurs, la Suisse n’est pas membre de l’Union. Toute exigence qui donnerait à l’Union un poids excessif subirait en Suisse le même rejet que les tentatives précédentes. Espace économique européen. Adhésion à l’Union. Accord-cadre. Mais quoi ! On peut essayer.
ONU – Suisse au Conseil de Sécurité ? La décision pourrait tomber ce 9 juin. Pour 2023-2024. C’est l’organe le plus puissant de l’ONU. 15 membres. 10 non permanents. Et surtout 5 permanents. Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine. Or, en Europe, la tension ne baisse pas entre la Russie, l’Ukraine et l’OTAN. En Asie, elle reste vive entre la Chine, Taiwan et les Etats-Unis. Aux jeux olympiques de Pékin, le Russe Vladimir Poutine et le Chinois Xi Jinping affichent leur unité. Au Conseil de Sécurité, que fera la Suisse ? En Berne fédérale, l’UDC et d’autres se battent contre cette adhésion. Qui sait ?
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