Russie sanctions et Conseil de Sécurité. UDC, Centre et Cie. Doutes et troubles.

Sanctions contre la Russie ? Candidature au Conseil de Sécurité de l’ONU ? La Suisse se divise-t-elle ? Des fissures se dessineraient dans le Parti du Centre. Les troupes de Gerhard Pfister et Philipp Matthias Bregy seraient saisis par le doute (« Blick »). La Suisse manquerait des compétences nécessaires. L’UDC de Marco Chiesa, elle déjà, freine. Le PLR de Thierry Burkart, pour sa part, appelle à l’union. D’autres semblent moins troublés. Verts libéraux de Jürg Grossen. Verts historiques de Balthasar Glättli. PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth. Qui sait ?

 

Ignazio Cassis est-il visé ? Car c’est le PLR tessinois – Président 2022, Affaires étrangères – qui est à la manœuvre. Rien n’indique, jusqu’à présent, que ses 6 collègues du Conseil fédéral ne soient pas à l’unisson. UDC Ueli Maurer et Guy Parmelin (dernier rallié aux sanctions ?). PLR Karin Keller-Sutter. Centriste Viola Amherd. PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset. Or, Cassis est l’un des Sages dont le siège pourrait être convoité. Certains jugent le duo PLR Cassis-Keller-Sutter surreprésenté. Le tandem PSS Sommaruga-Berset peut-être aussi. Verts aux aguets. Elections 2023 en vue.

 

Sûr : la simultanéité des sanctions contre la Russie et de la candidature au Conseil de Sécurité ébranle le statut de la Suisse comme rarement. Neutralité comprise. Peut-être faut-il remonter au Congrès de Vienne de 1815. Ou à la victoire des Alliés sur l’Allemagne et le Japon de 1945. Ou encore à la Conférence d’Helsinki sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE) de 1975. Voyons la suite.