Conseil de Sécurité – oui. Le Conseil national soutient la candidature de la Suisse à l’un des 10 sièges non-permanents de l’organe le plus puissant de l’ONU. Par 125 à 56. Années 2023-2024. Cet organe peut décider des actions militaires. Ses 5 membres permanents pèsent lourd. Etats-Unis de Joe Biden. Russie de Vladimir Poutine. Chine de Xi Jinping. Grande-Bretagne de Boris Johnson. France d’Emmanuel Macron. Avec droit de veto. Pour la majorité des Conseillers nationaux, neutralité, bons offices et Conseil de Sécurité sont compatibles. Pour la minorité UDC (plus 3 élus du Centre), non. Conseil des Etats 26 à 11 (le 14 mars). Encore oui.
Vrai : ce vote est un succès pour le Président Ignazio Cassis et le Conseil fédéral. Il coïncide avec leur gestion des sanctions contre la Russie de Poutine. Du coup, le chef PLR des Affaires étrangères revient en pleine lumière. Bizarre ? Il se retrouve en opposition croissante avec l’UDC. Or, l’UDC, en 2017, contribue à son élection. En plus, dans la perspective d’une recomposition de l’Exécutif, son siège est visé. 2023 approche. Attention ?
Mieux ! D’autres Sages, avec la guerre, pourraient grandir. La Centriste Viola Amherd ? Hausse du budget de l’armée. Acquisition des avions F-35. La PLR Karin Keller-Sutter ? Accueil de réfugiés ukrainiens. Budapest. Prague. Kiev. Tout se répète. Les UDC Ueli Maurer et Guy Parmelin ? Application des sanctions. La PSS Simonetta Sommaruga ? Climat, approvisionnement en gaz, etc. Le PSS Alain Berset ? A peine sorti de la pandémie, il est testé positif. Mais il ne perd rien pour attendre.