Effet Parmelin? L’UDC et le pouvoir romand. Schnegg. Ruppen. Demierre. Buffat.

Y a-t-il un « effet Guy Parmelin » ? Les UDC sont-ils de retour dans les Gouvernements romands – ou bilingues ? Visez l’UDC Michaël Buffat ce 10 avril dans le Canton de Vaud. Le 2e tour pour l’élection du Conseil d’Etat y sera serré. Les chances de Buffat, 6e au 1er tour, y sont réelles. Trois autres UDC sont en place. Pierre Alain Schnegg – à  Berne dès 2016. Seul francophone sur 7 personnes. Très remarqué pendant la pandémie. Réélu dimanche. Franz Ruppen – en Valais dès 2021. Haut-Valaisan. 1 sur 5. Philippe Demierre – à Fribourg dès 2022. 1 sur 7. Le cas du MCG Mauro Poggia à Genève s’en rapproche-t-il ? 1 sur 7. Dès 2013. Chacun choisira.

 

L’UDC – PAB-PAI au début – naît en 1917-1918. Il est alors très alémanique. Ses premières sections romandes importantes se situent sur Vaud et Fribourg. 1999-2003. L’UDC devient le 1er parti suisse. Christoph Blocher lui donne un élan sans précédent. Y compris dans d’autres Cantons romands. Mais cet élan subit des coups de frein. Le Vaudois Jean-Claude Mermoud, mort en 2011, est difficile à remplacer. Les expériences du Neuchâtelois Yvan Perrin et du Valaisan Oskar Freysinger connaissent des hauts et des bas. L’UDC tend à disparaître des Gouvernements romands. Danger ?

 

2015. L’UDC vaudois Guy Parmelin est élu au Conseil fédéral. Il y est le premier UDC latin. Sur le fond, il se rallie à la ligne blochérienne de l’UDC. Sur la forme, il s’en distingue. Son ton rappelle l’UDC d’avant Blocher, les anciens PAI et PAB. Pour les UDC romandes et d’autres acteurs « bourgeois », est-ce un signe ? Les alliances électorales « bourgeoises » en deviennent-elles plus faciles ? A suivre ?