Fragiles – la démocratie, l’Etat de droit et les droits humains ? Trois influentes nations passent par des phases délicates. En France, Emmanuel Macron contre Marine Le Pen. Un centriste contre une admiratrice de Viktor Orban et Vladimir Poutine. 24 avril. Macron 58,54%. Le Pen 41,46%. Aux Etats-Unis, le démocrate Joe Biden et le républicain « populiste » Donald Trump. A fin 2020, le premier déloge le second de la présidence. Mais le second ne reconnaît pas sa défaite. En janvier 2021, ses partisans occupent le Capitole. Procédures judiciaires. Au Royaume-Uni, le conservateur et promoteur du « Brexit » Boris Johnson ? Un moment, certains y voient un Trump britannique. Mais son cas est plus compliqué. A creuser ?
Vrai : démocratie, Etat de droit et droits humains ne sont nulle part garantis à jamais. Depuis la création de l’ONU et la fin de la guerre en 1945, leurs progrès sont partiels. La Russie de Vladimir Poutine redevient autoritaire et attaque l’Ukraine voisine. La Chine de Xi Jinping, elle, est plus autoritaire que jamais. On s’inquiète de ses intentions sur l’île démocratique de Taiwan. L’Inde, en passant de Jawaharial Nehru à Narendra Modi, verse dans l’intolérance hindouiste. Voilà pour quelques poids lourds.
En Suisse ? Démocratie, Etat de droit et droits humains sont-ils sûrs ? A gauche, le stalinisme « dur » est devenu faible. A droite, les groupes de type « fronts », néo-nazis et apparentés semblent surveillés. Quant à l’UDC rénovée par Christoph Blocher, elle est plutôt légaliste. Ses Conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin ne font pas l’objet de soupçons. On résiste ?