Covid et discours de haine. Votes des 13 juin et 28 novembre. On amortit.

Coronavirus – quelle violence ? L’Office fédéral de la police (fedpol) a-t-il eu chaud ? 2021 marque un sommet (rts). Les menaces y sont de 37% supérieures à l’année précédente. Conseillers fédéraux. Juges. Elus. Personnel. La période septembre-décembre est intensément touchée. La pointe se situe au 28 novembre – date du 2e vote Covid. Une task force Cymon est mise en place. Elle traque les discours de haine sur des réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook, Telegram). La Police judiciaire fédérale et le Ministère public de la Confédération y sont associés. Des victimes portent plainte. Des mesures pénales seront prises dans 120 cas.

 

Quel rôle les votes populaires des 13 juin et 28 novembre 2021 sur la Loi Covid jouent-ils ? Tous deux obtiennent des participations supérieures à la moyenne. 59,66% et 65,90%. Ils font partie de groupes de votes attrayants. CO2, Eau potable, Pesticides et Terrorisme pour l’un. Soins infirmiers et Juges par tirage au sort pour l’autre. Tous deux sont acceptés. 60,2% et 62% de oui. Cela dit, la plupart des mesures restrictives seront levées dans les mois suivants. Bref, les opposants, eux aussi, seront entendus.

 

Au total, les violences restent limitées. Le recours aux deux votes populaires Covid pourrait y contribuer. La démocratie semi-directe des référendums et initiatives, dans une période délicate, permet de mieux asseoir des restrictions rudes parfois. Les interventions plus serrées du Parlement y ajoutent. Du coup, la « dictature » reprochée par certains au Collège à 7 du Conseil fédéral, voire à Alain Berset lui-même, demeure très encadrée. Mais quelle épreuve !