Poutine. Parmelin et son SECO. Les sanctions et le doute. Oligarques malins.

En échec – les sanctions internationales contre la Russie ? Sur le front, l’armée d’invasion de Vladimir Poutine en Ukraine n’est pas hors de combat. La hausse des prix des matières premières – gaz et pétrole en tête – est favorable à la poursuite de son effort de guerre. La lenteur de livraisons d’armes promises par l’Occident à l’Ukraine de Volodymyr Zelensky fait l’affaire de la Russie. L’efficacité même des sanctions – dont certaines sont reprises par la Suisse – peine à faire ses preuves. Le doute s’installe-t-il ?

 

Suisse – mollesse voulue ? Les yeux sont braqués sur le Département de l’Economie et son SECO (« SonntagsBlick »). Eux sont chargés des sanctions visant les oligarques et intérêts russes liés à Poutine. Certains jugent les premiers résultats décevants. La Suisse s’y montrerait peu pugnace. Or, l’Economie est pilotée par l’UDC Guy Parmelin. Son collègue Ueli Maurer, UDC aussi, dirige les Finances. Elles aussi jouent leur rôle. Or, l’UDC est hostile aux sanctions anti-Poutine. Soupçons ? Cela dit, les autres Sages ont leur mot à dire. PLR Ignazio Cassis (Affaires étrangères) et Karin Keller-Sutter (Justice et Police). Centriste Viola Amherd (Défense). PSS Simonetta Sommaruga (Energie) et Alain Berset (Intérieur). Eux aussi comptent.

 

Au Parlement même, la curiosité des élus n’est peut-être pas illimitée. Une motion socialiste exigeant la création d’une « task force » est refusée. Une motion verte ciblant le négoce des matières premières subit le même sort. Et puis, les oligarques liés à Poutine ont probablement pris leurs précautions. Secret des affaires. Déplacements de fortunes. Malins ?