Maillard contre Nordmann. Elimination cruelle. Les Latins et les postes-clés.

Pierre-Yves Maillard contre Roger Nordmann. Deux figures influentes du Conseil national – socialistes – se disputent l’un des deux sièges vaudois du Conseil des Etats. Elections 2023. Aujourd’hui, ces sièges sont occupés par le PLR Olivier Français et la Verte Adèle Thorens. Maillard, lui, préside l’Union syndicale suisse, Nordmann le groupe parlementaire socialiste. Maillard part-il favori ? Aux élections 2019, il fait plus de voix que Nordmann. 59 514 contre 45 649. Au pire, pareil verdict – craignent certains – pourrait entraîner la sortie de Nordmann de la politique fédérale (Tamedia, NZZ). Une perte.

 

Attention ! Les Latins ne sont pas innombrables aux postes-clés de la politique suisse. Maillard et Nordmann en sont. La présidence du PSS, elle, est assumée par Mattea Meyer et Cédric Wermuth. Au PLR, le Neuchâtelois Damien Cottier dirige le groupe parlementaire. Présidence : Thierry Burkart. A l’UDC, le Tessinois Marco Chiesa préside. Groupe parlementaire : Thomas Aeschi. Autrement, des Alémaniques dominent. Centre : Gerhard Pfister et Philipp Matthias Bregy. Verts historiques : Balthasar Glättli et Aline Trede. Verts libéraux : Jürg Grossen et Tiana Angelina Moser. Alors ?

 

Groupes d’intérêt ? Les têtes latines y sont clairsemées. Certes, le Tessinois Fabio Regazzi préside l’Union suisse des arts et métiers. Direction : Hans-Ulrich Bigler. Ailleurs ? Des Alémaniques cumulent. Union suisse des paysans : Markus Ritter et Martin Rufer. Economiesuisse : Christoph Mäder et Monika Rühl. Bref, ce duel Maillard-Nordmann tombe à un drôle de moment.