Alain Berset. Tous les yeux – lors des votations du 25 septembre – sont braqués sur le Conseiller fédéral socialiste. C’est lui qui défend la réforme AVS 21 – nouvelle tentative de remodeler les retraites. Hausse de 64 à 65 ans par étapes de la retraite des femmes. Compensations pour celles nées entre 1961 et 1969. Promotion d’une retraite flexible de 63 à 70 ans. Hausse de la TVA – par un vote séparé (à 8,1%, 2,6%, 3,8%). Or, Berset se heurte au refus déterminé de son parti, de l’Union syndicale suisse de Pierre-Yves Maillard et de la gauche en général. Premiers sondages contradictoires. C’est aussi Berset qui gère l’initiative contre l’élevage intensif. Là, le suspense paraît moins soutenu. Mais qui sait ?
Ueli Maurer. Le chef UDC des Finances, lui, soutient la suppression partielle de l’impôt anticipé. Cet enjeu ressemble au vote du 13 février sur la réduction du droit de timbre. 62,6% de non. On touche là la « fiscalité des riches ». Cette fiscalité, en Suisse, serait plutôt légère. L’alléger encore peut se heurter à des résistances. Mais rien n’est sûr. Le 26 septembre 2021, l’initiative des Jeunes Socialistes pour une imposition du capital est refusée. 64,9% de non. On attend aussi avec curiosité le score de l’impôt OCDE de 15% sur les multinationales. 18 juin 2023. En attendant, ce 25 septembre 2022 – pour le Collège des Cassis, Berset, Maurer, Sommaruga, Parmelin, Amherd et Keller-Sutter – promet du sport.