La peau d’Alain Berset. Des étincelles crépitent. Lui, les socialistes et le Conseil fédéral.

Qui aura la peau d’Alain Berset ? A qui profiterait la chute du Conseiller fédéral socialiste ? Des étincelles crépitent. 5 juillet. La police de l’air française contraint Berset à l’atterrissage. Proximité de zone sensible. Berset, possesseur depuis 2009 d’un brevet, pilote. Contrôle d’identité. Poursuite du voyage. Emmanuel Macron informé. Voyez cette tentative de chantage par une ancienne maîtresse de Berset. Prenez l’implication de son ex-chef de la Communication Peter Lauener dans l’affaire d’espionnage Crypto (Lauener aurait fait de la prison). Souvenez-vous de la forte présence de Berset lui-même lors de la pandémie. « Dictateur » ?

 

Mieux ! Alain Berset, dans des sondages, est perçu comme le Conseiller fédéral le plus sympathique et le plus influent. Jalousies ? La « Weltwoche » de l’UDC Roger Köppel ne le lâche pas. Pour les ennemis de Berset, les élections de 2023 seraient une occasion. Selon une projection GFS, les Verts historiques deviendraient le 2e parti. Derrière l’UDC. Mais devant le PSS, le PLR, le Centre et les Verts libéraux. Qui serait menacé ? PLR Ignazio Cassis ou Karin Keller-Sutter ? PSS Simonetta Sommaruga ou … Alain Berset ? Seuls paraissent à l’abri Viola Amherd (Centre), Ueli Maurer et Guy Parmelin (tous deux UDC). Qui doit trembler ?

 

Et pourtant ! Le PSS Alain Berset – né en 1972, élu en 2011 – est le plus jeune par l’âge des 7 Conseillers fédéraux. Ce 25 septembre, il monte au front pour 3 des 4 votations fédérales (AVS, hausse de la TVA, élevage intensif). L’UDC Ueli Maurer s’occupe de la 4e (impôt anticipé). Un Conseil fédéral sans Alain Berset ?