Suisse, OTAN, Europe. Poutine et les liens resserrés. Droit de dire « oui » ou « non ».

Suisse, OTAN et Union européenne – liens resserrés ? La guerre du Russe Vladimir Poutine dans l’Ukraine de Volodymyr Zelensky y pousse-t-elle ? OTAN d’abord. 1996. La Suisse adhère au « Partenariat pour la Paix » et se place sous le « parapluie » de l’OTAN. Viola Amherd et le Conseil fédéral en veulent plus. Union européenne ensuite. La Suisse se rallie aux principales sanctions de l’Union contre la Russie. Accueil de réfugiés. Concertations Schengen-Dublin sur la sécurité et l’asile. Karin Keller-Sutter s’y montre active. Vrai : le redécollage du dialogue, après la fin de l’accord-cadre, reste laborieux. La Secrétaire d’Etat Livia Leu est au front. Affaire coriace.

 

Ce qui est vrai ? C’est que la Suisse, moins que jamais, ne peut agir comme si l’OTAN et l’Union européenne n’existaient pas. Depuis l’invasion russe du 24 février, ce sont elles les interlocutrices « sérieuses » de Poutine. Mieux ! Les 30 pays de l’OTAN (32 avec la Finlande et la Suède) et les 27 pays de l’Union européenne coïncident de plus en plus. Avec, comme chef de fil militaire, l’OTAN. Donc, les Etats-Unis de Joe Biden. Bref, la Suisse, sans adhérer formellement à l’OTAN ou à l’Union européenne, se trouve dans une situation de dépendance relative. Neutralité encore ?

 

Alignement ? La Suisse, remarquez, peut dire « oui » ou « non ». Son Conseil fédéral. Son Parlement. Ou son Peuple. En plus, l’OTAN et l’Union européenne sont majoritairement formées de démocraties respectant l’Etat de droit et les droits humains. Le Turc Erdogan et le Hongrois Orban, par exemple, y sont minoritaires. Quand même ?