Armes nucléaires – la Suisse d’Ignazio Cassis balance. Certes, elle maintient son adhésion au Traité de non-prolifération de 1968. Mais le Conseil fédéral – contre l’avis du Parlement – ne signe toujours pas le Traité d’interdiction de 2017. Aucune des puissances nucléaires ne le fait. Etats-Unis. Russie. Grande-Bretagne. France. Chine. Inde. Pakistan. Corée du Nord. Israël non plus. Iran pas davantage. ONU : 122 Etats l’acceptent. Autriche, Irlande et Malte pour l’Union européenne (Tamedia). Rappel. La Suisse, dès 1945, étudie l’acquisition de l’arme atomique. 1988. Interruption des études. 1996. « Partenariat pour la Paix » de l’OTAN. En attendant plus ?
Et pourtant ! Rarement une guerre nucléaire n’a paru si proche. Ukraine : la Russie de Vladimir Poutine menace. En face, trois pays de l’OTAN en ont la maîtrise. Etats-Unis. Grande-Bretagne. France. Taiwan : 4 voisins en sont équipés. Chine. Corée du Nord. Russie. Etats-Unis. Moyen-Orient : Iran et Israël sont évoqués. A ce jour, le seul recours militaire à l’arme atomique se situe en 1945. Hiroshima et Nagasaki. Capitulation du Japon. Fin de la 2e Guerre mondiale en Asie. 1962. La crise des missiles entre l’Amérique de Kennedy et l’URSS de Khrouchtchev pour Cuba est une chaude alerte.
Interdiction – pourquoi la Suisse hésite ? Est-ce parce qu’elle est sous le « parapluie » nucléaire des Etats-Unis et de l’OTAN ? Et de plus en plus ? 1948. Début de la « Guerre froide ». 1949. Création de l’OTAN. 1988. Abandon d’un projet suisse d’arme nucléaire. 1996. Adhésion au « Partenariat pour la Paix » de l’OTAN. 2022. Guerre russe de Poutine en Ukraine. A qui dernier mot ?