Allons ! Elisons 3 Conseillers fédéraux de gauche ! Sinon, sortons du Conseil fédéral ! Tel est le vœu des Jeunes Socialistes suisses. Aujourd’hui, les Sages socialistes sont deux. La Bernoise sortante Simonetta Sommaruga et le Frbourgeois Alain Berset. Sont en piste pour le 7 décembre : Eva Herzog (BS), Evi Allemann (BE) et Elisabeth Baume-Schneider (JU). Le groupe PSS choisit le 26 novembre. En 2019, la Verte historique Regula Rytz tentera de conquérir ce 3e siège de gauche au détriment du PLR Ignazio Cassis. Score au Parlement : Cassis 145 voix, Rytz 93. Tel est alors l’équilibre des forces.
Le combat de la gauche pour le Conseil fédéral est acharné. 1888 : fondation du PSS. 1929 et 1938 : candidature Emil Klöti. 1943-1951 : Ernst Nobs élu. 1951-1953 : Max Weber, élection et démission. Lui part fâché à la suite d’un vote populaire. 1953-1959 : PSS absent du Conseil fédéral. 1959 : retour à deux. Willy Spühler et Hans Peter Tschudi. « Formule magique » ? Les 4 grands partis s’y partagent le pouvoir « à la proportionnelle ». 1983. Crise. Le Parlement écarte la candidate officielle Lilian Uchtenhagen au profit du non-candidat Otto Stich. 1984 : un Congrès socialiste houleux décide pourtant de rester au Conseil fédéral. Histoire connue ?
3 sièges de gauche sur 7 ? Voyons les forces. Aux élections 2019, le PSS « pèse » 16,8%, les Verts historiques 13,2%. Au milieu, Le Centre « vaut » 13,8%, les Verts libéraux 7,8%. Plus à droite, le PLR affiche 15,1%, l’UDC 25,6%. Or, pour 2023, sondages et projections hésitent. Un glissement vers la droite n’y est pas exclu. Le combat pour le 3e siège de gauche s’annonce ardu. Mais qui sait ?
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