Elisabeth Baume-Schneider au Conseil fédéral ? Ses chances sont-elles à la hausse ? 4 Latins sur 7 au Gouvernement ? La Jurassienne socialiste aux racines alémaniques y rejoindrait Ignazio Cassis (PLR Tessin), Alain Berset (PSS Fribourg) et Guy Parmelin (UDC Vaud). Du coup, se retrouveraient en minorité les Alémaniques Viola Amherd (Centre Haut-Valais), Karin Keller-Sutter (PLR Saint-Gall) et l’autre nouveau. Soit Albert Rösti (UDC Berne). Soit Hans-Ueli Vogt (UDC Zurich). Le Parlement tranche le 7 décembre. Sérieux ?
26 novembre : on en saura plus. Le groupe socialiste des Chambres définira son « ticket » pour l’élection. « Ticket » à deux noms. Sont en compétition, outre Elisabeth Baume-Schneider (JU), Eva Herzog (BS) et Evi Allemann (BE). Pareille situation est rare dans l’histoire du Conseil fédéral. Le seul précédent se situe en 1917-1920. 4 Latins sur 7 se croisent. Dont le Tessinois Giuseppe Motta, le Romanche Felix Calonder, le Vaudois Camille Decoppet et le Genevois Gustave Ador. Fin de la guerre. Général Ulrich Wille et Conseiller fédéral Arthur Hoffmann – germanophiles et contestés. Tensions.
Alors ? L’élection d’Elisabeth Baume-Schneider serait-elle une manière élégante de célébrer – 43 ans après son entrée – le plus jeune des Cantons ? Le Jura – comme Uri, Schwyz, Nidwald et Schaffhouse – n’a jamais eu de Conseiller fédéral. Aucun francophone ne figure parmi les 14 premiers Sages du Canton de Berne (avant et après 1979). Elisabeth Baume-Schneider elle-même présente une image forte. Personnalité rayonnante. Conseillère aux Etats. Ancienne Ministre. Qui dit mieux ?
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