Vive 2023 ! Alain Berset – Président. Viola Amherd – Vice-Présidente. Guy Parmelin, Ignazio Cassis et Karin-Keller-Sutter – Anciens. Albert Rösti et Elisabeth Baume-Schneider – Nouveaux. Elections en vue. Parlement le 22 octobre. Conseil fédéral peu après. La composition partisane du Gouvernement – inchangée depuis 2015 – pourrait en frémir. C’est-à-dire 2 UDC, 2 PSS, 2 PLR, 1 Centriste. Les Verts historiques de Balthasar Glättli et les Verts libéraux de Jürg Grossen sont aux aguets. Sa composition linguistique rare, avec 4 Latins et 3 Alémaniques, aussi. Suspense garanti ?
Question ! De quel poids pèsera – si elle continue – la guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine ? Cette guerre est la plus proche de nos portes depuis 1945. Neutralité bousculée. Sanctions alignées sur l’Union européenne. Rapprochement de l’OTAN. Mais aussi refus d’exporter armes et munitions. Il y a encore le gaz et l’électricité. Le Climat. Les pandémies. Le vote du 18 juin sur l’imposition OCDE des multinationales. Et ce n’est pas tout.
Voyez la Guerre 1914-1918. Suisse ébranlée. Germanophilie du Général Ulrich Wille et du Conseiller fédéral Arthur Hoffmann. 1917. Hoffmann évincé. Gustave Ador élu. Courte majorité latine. 1917-1918. PAB-UDC de Rudolf Minger lancé. 1918. Grève générale. 1919. Conseil national proportionnel. Montée des dictatures. Mussolini, Staline, Hitler. 1929. Minger au Conseil fédéral (1er UDC). 1935. PSS pour la Défense nationale. 1937. « Paix du Travail ». 1939-1945. Guerre. Henri Guisan. « Plan Wahlen ». 1943. Ernst Nobs au Conseil fédéral (1er PSS). Bon, Poutine n’en est pas là. Mais on est averti.
.