Alain Berset. Aucun des principaux partis n’exige carrément la démission du plus médiatique des Conseillers fédéraux. Ni le PLR de Thierry Burkart. Ni le Centre de Gerhard Pfister. Ni les Verts historiques de Balthasar Glättli. Ni les Verts libéraux de Jürg Grossen. Ni, bien sûr, le PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth – le parti de Berset. Avis divers dans l’UDC de Marco Chiesa. Quelques voix éparses osent. Plusieurs procédures sont en cours ou en préparation. Des Procureurs. Les Commissions de gestion du Parlement. Alors ?
Prudence justifiée ? Jusqu’à présent, aucune des « affaires » liées à Alain Berset – ou à son entourage – n’a débouché sur des suites concrètes. Ni le chantage impliquant une ancienne amie. Ni l’excursion en avion dans une zone interdite en France. L’enquête sur les fuites « Crypto » continue. Celles touchant les fuites « Covid » entre le Département de l’Intérieur, « Blick » et Ringier pourraient durer. Plus largement, les fuites entre pouvoir politique et médias font partie de la vie politique. Les fuites « Covid », comme d’autres, pourraient donc se dégonfler. Attention ?
Mieux ! 2023 est année électorale. 22 octobre : le Peuple élit le Parlement. 13 décembre : ce Parlement élit le Conseil fédéral. Avant, d’autres événements peuvent surgir. Dont des élections dans les Cantons. Zurich, Genève, Lucerne, Tessin, Bâle-Campagne, Appenzell RE. Plus du tiers de la Suisse. Les scores auront une influence directe sur les élections fédérales. On annonce un possible virage « à droite ». UDC, PLR et Verts libéraux en progrès. PSS, Verts historiques et Centre en recul. Mais le vent peut tourner. Gare aux maladroits ?
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