Ukraine et Moldavie. Le Conseil fédéral – emmené par Alain Berset et Ignazio Cassis – propose 140 millions de francs d’aides en plus. 114 pour l’Ukraine, 26 pour la Moldavie. Sont notamment visés le déminage, les écoles, les hôpitaux, l’énergie, le soutien psychosocial, les petites et moyennes entreprises agricoles, les personnes disparues. Armes et munitions n’y figurent pas. Neutralité et Loi sur les matériel de guerre, selon l’Exécutif, s’y opposent. Des assouplissements seront soumis au Parlement – lui-même divisé.
La Suisse en fait-elle trop peu ? C’est ce qu’affirment des chercheurs de l’Institut pour l’Economie mondiale de Kiel – en Allemagne (NZZ). Elle figurerait en queue de peloton dans une liste d’une quarantaine de pays. 240 millions d’Euros (avant les 140 millions de CHF). Ce classement tient compte du Produit intérieur brut. Ignazio Cassis conteste ces chiffres. Car ils ne tiendraient compte que des montants versés par l’Etat central. Il faudrait y ajouter Cantons, Villes et Communes, le secteur privé, les ONG, la philanthropie, etc. Par ailleurs, en Europe de l’Ouest, la Suisse serait au 3e rang pour l’accueil de réfugiés de guerre ukrainiens (derrière l’Allemagne et l’Autriche). Chiffres et classements à revoir ?
Y en a-t-il d’autres ? L’efficacité des sanctions prises par la Suisse, l’Union européenne et d’autres acteurs contre la Russie de Vladimir Poutine pourrait-elle y figurer ? Les estimations divergent. Selon certaines, l’économie russe ne serait que faiblement affectée. Elle aurait trouvé des solutions de rechange ailleurs dans le monde. Au plan militaire, elle serait loin d’être à genoux. A creuser.
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