Verts historiques de Balthasar Glättli – quelle forme ? Les élections du Parlement – ce 22 octobre – se présentent-elles moins bien ? La conquête d’un siège au Conseil fédéral – ce 13 décembre – s’éloigne-t-elle ? Les scores du 12 février à Zurich et Bâle-Campagne annoncent-ils une stagnation ? Ou un repli ? En 2019, les Verts historiques captent 13,2% des voix. Ils se rapprochent du quatuor de tête. UDC 25,6%. PSS 16,8%. PLR 15,1%. Centre 13,8%. Suivent les Verts libéraux – 7,8%. Verts historiques – qu’est-ce qui freine ?
Est-ce la guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine ? Les Verts historiques se retrouvent – avec l’UDC de Christoph Blocher – dans le camp des adversaires résolus d’une neutralité flexibilisée. Dont une réexportation de munitions. Des pays amis comme l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark s’étonnent. Cette neutralité ferait-elle le jeu de l’agresseur Poutine ? Plus largement, les Verts historiques comptent aujourd’hui parmi les alliés les plus fidèles du Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA). A contre-courant ?
Ou est-ce les incertitudes liées à l’énergie ? Les Verts historiques relancent la mise hors service accélérée des ultimes centrales nucléaires. Beznau 1 et 2 en 2027. Gösgen en 2032. Leibstadt en 2037. Mühleberg en 2019 déjà. Certes, la loi sur l’énergie – acceptée en 2017 – interdit la construction de nouvelles centrales nucléaires. Mais les autres peuvent continuer à produire – tant que la sécurité est garantie. A droite, des PLR et UDC proposent même de lever l’interdiction. Qui se trompe ?
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