Immunisée contre les sanctions – la Russie de Vladimir Poutine? Voyez le G7 réuni à Hiroshima. Les principales puissances démocratiques creusent de nouvelles idées pour faire plier l’agresseur de l’Ukraine. Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Japon, Union européenne. Le commerce de diamants figure au catalogue. Tout cela s’ajoute à de nombreuses vagues de sanctions déjà décidées – mais à l’efficacité douteuse.
Résultat? A chaque fois, la Russie de Poutine semble trouver suffisamment de solutions de rechange et de pays complices pour les rendre inopérantes. Il faut dire que le territoire russe – le plus vaste de la planète – est l’un des mieux conçus pour une relative autosuffisance. Conséquence: les troupes de Poutine continuent d’occuper, de bombarder l’Ukraine.
Alors? La Suisse, en se ralliant à une partie des sanctions, celles de l’Union européenne d’abord, prend-elle des risques inutiles pour la pureté de sa neutralité? Le gel des avoirs d’oligarques russes se révèle compliqué. Par respect du droit, par exemple. La Suisse officielle, par ailleurs, tente de se maintenir en-dehors des fournitures d’armes et de munitions. Jusqu’à présent. Tout cela fait l’affaire de Poutine. Oui, le faire plier. Cherchons.