Environnement – élections à risque? Les Verts historiques de Balthasar Glättli seraient menacés. 13,2% en 2019. 10,2% selon le sondage Sotomo/SSR. Leur recul ne serait compensé ni par le PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth (16,8%, 17,8%), ni par les Verts libéraux de Jürg Grossen (7,8%, 8,3%). Pour parler des trois partis les plus mobilisés sur l’écologie. Or, le Peuple élit le Parlement le 22 octobre. Puis, ce Parlement élit le Conseil fédéral le 13 décembre. Alors?
Qui pour compenser? Voyez les trois autres grands partis. Au Milieu, Le Centre de Gerhard Pfister se redresserait (13,8%, 14,3%). Lui préfère une écologie « raisonnable ». Au Centre-Droit, le PLR fléchirait (15,1%, 14,6%). En passant de Petra Gössi à Thierry Burkart, il freinerait sur l’environnement. Sans nier son urgence. Tout à droite, l’UDC de Marco Chiesa progresserait (25,6%, 27,1%). Lui présente encore et toujours l’image d’un acteur peu sensible à l’écologie. A tort?
Qui d’autre? Les pronostics des experts sur l’environnement et le climat, eux, restent majoritairement pessimistes. Tout se passe comme si une partie des acteurs les écoutait moins. Lassitude? Le 13 décembre, devraient être candidats à la réélection au Gouvernement: UDC Guy Parmelin, PLR Ignazio Cassis, Centriste Viola Amherd, PLR Karin Keller-Sutter, UDC Albert Rösti, PSS Elisabeth Baume-Schneider. Suivrait la succession du PSS Alain Berset. Climat et environnement – quelle trace?