Parti socialiste suisse – quelle forme? 25 novembre. Succession Alain Berset au Conseil fédéral. Le Groupe parlementaire choisit le « ticket » de ses candidats. 6 têtes sur les rangs. Matthias Aebischer (Berne). Evi Allemann (Berne). Beat Jans (Bâle-Ville). Daniel Jositsch (Zurich). Roger Nordmann (Vaud). Jon Pult (Grisons). Une femme. Cinq hommes. 13 décembre. Le nouveau Parlement élit le Conseil fédéral. Le nouveau ou la nouvelle Sage – sauf coup de théâtre – rejoint une équipe sortante formée de Guy Parmelin (UDC), Ignazio Cassis (PLR), Viola Amherd (Centre), Karin Keller-Sutter (PLR), Albert Rösti (UDC), Elisabeth Baume-Schneider (PSS). Tentative du Vert Gerhard Andrey de s’emparer d’un siège PLR. Chancellerie. Présidence 2024. Et tout sera dit.
Le PSS aborde l’épreuve renforcé. L’élection du Parlement se passe bien. 2e parti. 41 sièges au Conseil national sur 200 (+2). 9 sièges au Conseil des Etats sur 46 (+2). 18,3% de voix (contre 16,8% en 2019). La mise en danger de son 2e fauteuil au Gouvernement semble écartée. L’idée d’un partage avec les Verts historiques – aussi? Pourtant, le PSS reste en-dessous de ses meilleures performances. 28,7% en 1931. Sommet. 28,6% en 1943, Election d’Ernst Nobs. 26,4% en 1959. Arrivée de Willy Spühler et Hans Peter Tschudi. Conseil fédéral « proportionnel ».
Mieux! Les rivalités entre les grands partis « bourgeois » avantagent le PSS. Ratés des alliances entre UDC et PLR. Compétition entre PLR et Centre pour la 3e place. C’est d’ailleurs avec l’appui du PDC (futur Centre) que le PSS revient en 1959. La nouvelle vigueur manifestée par les centristes est un autre facteur favorable. Cela dit, le grand concurrent, à droite, reste l’UDC. Un fameux défi.