2023-2024. Seule au monde – la Suisse? Son adhésion à l’ONU est à ce jour son principal acte d’ouverture. Il faudra lutter. 1914-1918. Première Guerre mondiale. 1920. L’adhésion à la Société des Nations – ancêtre de l’ONU – est un espoir de paix. C’est le temps de Giuseppe Motta. Mais cet espoir se solde par un revers. 1939-1945. 2e Guerre mondiale. En pire. Douchée, la Suisse?
1945. Création de l’ONU. En Suisse, Max Petitpierre gouverne. Lui et ses successeurs hésitent longuement. Un demi-siècle et plus. 1986-2002. Refus, puis acceptation de l’ONU. 2010-2011. Joseph Deiss, Président de l’Assemblée générale. 2023-2024. Election au Conseil de Sécurité comme membre non-permanent. Pas de 3e Guerre mondiale. Mais succession de guerres régionales – parfois proches. Russie-Ukraine. Hamas-Israël. Azerbaïdjan-Arménie. Pour ne parler que des plus actuelles.
1949. Création de l’OTAN. Harry Truman, Président des Etats-Unis. Le but de l’OTAN, c’est de contrer les vues hégémoniques de l’URSS de Joseph Staline. La Suisse de Petitpierre, elle, préfère contribuer au Plan Marshall de reconstruction de l’Europe. Mais l’OTAN, de fait, assure sa protection militaire. 1996. Sous Adolf Ogi et Flavio Cotti, la Suisse se joint au Partenariat pour le Paix. 2023. Avec Viola Amherd, elle souhaite resserrer le lien. Seule au monde – vraiment?