Klaus Schwab, Fondateur. Borge Brende, Président. Lancé en 1971, le Forum économique mondial de Davos WEF continue d’attirer. 15-19 janvier. 2800 décideurs de 120 pays. Emmanuel Macron, France. Antony Blinken, Etats-Unis. Li Qiang, Chine. Mais aussi Volodymyr Zelensky, Ukraine, Isaac Herzog, Israël, plusieurs dirigeants arabes, Javier Milei, Argentine. Ou encore Antonio Guterres, ONU, Ursula von der Leyen, Union européenne, Christine Lagarde, Banque centrale européenne. Sans oublier Bill Gates, fondateur de Microsoft, Sam Altman, figure de l’intelligence artificielle. Bien d’autres. Côté suisse, la Présidente Viola Amherd et 6 des 7 Conseillers fédéraux. Qui dit mieux?
Quels thèmes? Les guerres Hamas-Israël et Russie-Ukraine s’imposent. La veille du WEF officiel, se tient une ultime réunion du « plan de paix » pour l’Ukraine. Coprésidence Suisse-Ukraine. Avec Ignazio Cassis. Mais sans la Russie. Citons parmi les thèmes proposés: rétablissement de la confiance, sécurité et coopération, croissance et emploi, intelligence artificielle, climat, nature et énergie.
Le WEF de Schwab et Brende, organisation privée, est un cas. Mieux que des acteurs publics, il sait rassembler les décideurs du monde. Mieux même que certaines organisations internationales. Siège à Cologny-Genève. Non loin de l’ONU et de la Genève internationale. Ses relations avec la Berne fédérale sont confiantes. L’armée suisse protège le WEF. Fascinant.