Ukrainiens pressés de travailler. Guerre difficile. Harris, Trump et le 5 novembre.

Suisse-Ukraine. Le Conseil fédéral presse les Ukrainiens de Suisse de trouver un emploi sur le marché du travail (SonntagsBlick). Beat Jans, chef PSS de Justice et Police, durcit le ton. Le préposé Adrian Gerber entre en action. Au besoin, les contributions d’aide sociale aux Ukrainiens seront réduites. Cela vaut, par exemple, pour une personne ukrainienne refusant de suivre un cours de langue. La Conférence suisse des institutions d’action sociale (SKOS) recommande une réduction maximale de 15%.

Aujourd’hui, le taux d’occupation des Ukrainiens de Suisse dans le marché du travail serait l’un des plus faibles d’Europe. Moins d’un tiers des personnes dotées du statut S. Au Danemark, cette proportion monterait à 6 sur 10. Le Conseil fédéral, lui, vise 40%. Cantons, communes et entreprises mobilisés. Plus largement, la Confédération entend économiser 700 millions de francs sur l’asile d’ici à 2028. Rétablissement des finances fédérales oblige.

Ce coup de semonce intervient au moment où la guerre tourne moins bien pour les forces ukrainiennes de Volodymyr Zelensky. Grignotage de terrains par les forces russes de Vladimir Poutine. Présence confirmée de soldats nord-coréens de Kim Jong-Un au côté des Russes. Peut-être début de découragement chez certains alliés occidentaux de l’Ukraine. Issue incertaine du duel Kamala Harris – Donald Trump ce 5 novembre pour la Présidence des Etats-Unis. Optimisme à l’épreuve?