PLR et PDC top. Gauche forte. UDC seule. Bourgeois, Cassis, Hiltpold, Gschwind, Köppel.

« Virage à droite » ? L’ouverture de la Législature 2015-2019 peine à le confirmer (« SonntagsZeitung » du 25 décembre). L’UDC d’Albert Rösti et Christoph Blocher y serait souvent seule. Dans les votes d’ensemble du Conseil national, elle affiche le plus faible taux de succès (53%). Viennent en tête le PDC de Gerhard Pfister (91%), les Verts libéraux de Martin Bäumle (86%), les 外汇交易平台 libéraux-radicaux PLR de Petra Gössi (85%), le PBD de Martin Landolt (84%), les Verts historiques de Regula Rytz (83%) et les socialistes de Christian Levrat (82%). Pour l’ensemble des votes, toutefois, l’UDC (61%) fait mieux que les Verts historiques (50%) et les socialistes (48%), mais moins bien que les libéraux-radicaux (79%), le PDC (76%), le PBD (74%) et les Verts libéraux (67%). Revanche ?

 

Par contraste, les libéraux-radicaux – autres gagnants en 2015 – redeviennent parti pilote. Mais le PDC reste très présent. Sur les 10 meilleurs faiseurs de décisions du Conseil national, on voit 4 libéraux-radicaux (dont Jacques Bourgeois, Ignazio Cassis, Hugues Hiltpold), 4 PDC (dont Jean-Paul Gschwind), 1 Vert libéral, 1 PBD. Sur les 10 moins bons, tous sont UDC (dont Roger Köppel, Lukas Reimann, Toni Brunner, Thomas Aeschi). Cela dit, sur d’importantes décisions, la gauche – socialistes et Verts historiques – est forte.

 

Vrai : libéraux-radicaux et UDC – à droite – sont souvent désunis. Pour gagner, les libéraux-radicaux se tournent tour à tour vers l’UDC (ex : finances, retraites), le centre ou même la gauche (ex : énergie, Europe, immigration). Mais gare ! Pour l’UDC blochérienne, cette solitude – relative – est aussi un puissant levier.