Rétrécir la radio-télévision pour sauver une presse souffrante ? L’échec de l’initiative « No Billag » pour l’abandon de la redevance radio-TV – dans les 4 langues et 26 cantons – n’empêche pas plusieurs titres de monter au front. Doris Leuthard (Conseillère fédérale), Jean-Michel Cina et Gilles Marchand (service public SSR) prennent même les devants. Plan d’économies. Nouvelles baisses de la redevance. Restrictions sur la publicité. Limitation de l’accès à Internet. On voit de tout.
Est-ce une erreur ? Car l’échec net de « No Billag » parle pour la consolidation de la SSR et d’autres diffuseurs. Mieux ! Il n’est pas sûr que leur amaigrissement profite à la presse « papiers ». Voyez un plafonnement de la publicité. Le risque est grand de la voir fuir vers Internet (Google, Facebook, etc). Or, plusieurs de ses acteurs sont de dimension mondiale. Les Etats nationaux sont mal équipés pour les freiner. Donc, la presse « papiers » n’y gagnerait guère. Mais la SSR et d’autres diffuseurs en seraient entravés. Mieux vaudrait étendre le cercle des bénéficiaires de la redevance. Presse « papiers » (en plus des tarifs postaux réduits). Voire médias « en ligne ». Pourquoi pas ?
Suisse-Europe ! Le Conseil fédéral, Ignazio Cassis (chef libéral-radical des Affaires étrangères) et Roberto Balzaretti (Secrétaire d’Etat) proposent. Tribunal arbitral Suisse-Union pour régler les différends. Déblocage des discussions en 2019 (car 2020 est année électorale). Accord sur l’électricité. Ouverture des marchés. Il aura fallu plusieurs réunions pour harmoniser les 7 Sages. Rocailleux.