RUAG ! L’entreprise suisse d’armement – en mains fédérales – est perquisitionnée par le Ministère public de la Confédération. Un lanceur d’alerte y aide. En cible : un trafic illicite d’armes avec la Russie de Vladimir Poutine. Un manager est licencié. 1999 : RUAG est le fruit de la fusion de plusieurs fabriques fédérales. 2000 : le chef de l’armement et RUAG sont dissociés. 2016 : RUAG est victime d’un vol de données. Déjà, la Russie de Poutine est évoquée. 2017 : RUAG, selon le Contrôle fédéral des Finances de Michel Huissoud, serait exposée à la corruption. Urs Breitmeier pilote RUAG. Le Conseiller fédéral UDC Guy Parmelin, chef de la Défense, supervise. Explosif ?
Question : les Offices fédéraux et les entreprises proches du pouvoir fédéral sont-ils exposés ? Voyez les falsifications comptables de CarPostal. C’est une filiale de La Poste. Urs Schwaller préside, Susanne Ruoff dirige, la Conseillère fédérale PDC Doris Leuthard s’explique. En 2014, une affaire de corruption touche le Secrétariat d’Etat à l’Economie SECO (PLR Johann Schneider-Ammann au front). En 2017, des pirates informatiques s’en prennent à la Défense (Parmelin encore), un soupçon de corruption effleure l’Office des routes (Leuthard aussi). Alertes.
Ailleurs ? Swisscom (Urs Schaeppi), les CFF (Andreas Meyer) et Skyguide (Alex Bristol, navigation aérienne) paraissent protégés. Quant au service public de radio-télévision SSR (Jean-Michel Cina, Gilles Marchand), il défend avec succès son financement par la redevance (loi acceptée en 2015, initiative « No Billag » rejetée ce 4 mars). On respire.