Médias électroniques – nouvelle loi ! Doris Leuthard – et le Conseil fédéral avec elle – vise les radios et télévisions, mais aussi de nouvelles offres « en ligne » sur Internet. La participation au produit de la redevance pourra s’y étendre, comme à des agences de presse telles que AVS/Keystone (en sérieux souci). Le financement régulier de ces nouvelles offres sur Internet serait fragile. Certaines dépendraient fortement de généraux donateurs. Le concours de la redevance serait donc précieux. On salue.
Une nouvelle Commission fédérale des médias électroniques – indépendante de l’Administration – est lancée. Cette nouvelle loi se situe dans le sillage des votes fédéraux de 2015 (oui à la loi radio-TV et au nouveau mode de perception de la redevance), du 4 mars 2018 (non à l’initiative « No Billag » pour la suppression de la redevance). Le service public de radio-TV SSR, en gros, est respecté. Mais des limites lui sont imposées (ex : plafond de recettes, pas de publicité à la radio, sur Internet). La SSR – l’un des vainqueurs du 4 mars – reste encadrée.
Stupeur ? La presse écrite « papier » est quasiment absente du projet. Or, c’est surtout elle qui souffre. Des titres disparaissent (ex : « La Suisse », « L’Hebdo », « Giornale del Popolo », « Le Matin » version papier). Des licenciements crépitent. Mais, pour une intervention fédérale, il manquerait une base claire dans la Constitution. Ce qui n’empêche pas « La Poste » de consentir des tarifs favorables. A creuser ?