Napoléon Bonaparte ? La Suisse lui doit en 1803 l’Acte de Médiation et les 6 cantons de Saint-Gall, Grisons, Argovie, Thurgovie, Tessin et Vaud. Il aurait 250 ans. Symbole. Napoléon III ? Lui se lie au futur Général Guillaume-Henri Dufour à l’Ecole militaire de Thoune. Dufour y est instructeur. Ce lien est précieux lors de la crise Suisse-Prusse de 1856 sur Neuchâtel – canton suisse dès 1815. Mais, en 1860, c’est à la France, non à la Suisse, que va la Savoie. L’Ecole militaire de Thoune, première du genre, fête ses 200 ans. Autre symbole.
Il n’y a pas que les Napoléons. Marignan 1515 ? La France, dès François 1er, exerce une forte influence. Waterloo et Congrès de Vienne 1815 ? Cette influence se diversifie. C’est aux vainqueurs de Napoléon 1er – Grande-Bretagne, Prusse, Russie, Autriche – que la Suisse doit Valais, Neuchâtel, Genève et l’Ancien-Evêché de Bâle (dont le canton du Jura en 1979). Etats-Unis ? Ils surgissent en 1787, la Suisse moderne en 1848. Influences mutuelles. Fédéralisme. Parlement bicaméral. Votes populaires (Etats américains d’abord). 2e Guerre mondiale et après ? L’influence américaine devient impérieuse. Secret bancaire pilonné. Allemagne ? Son modèle connaît un pic sous Bismarck et Guillaume II (1871-1918). Hitler cassure (1933-1945). Entre Adenauer et Angela Merkel, c’est plutôt le modèle suisse qui donne le ton (dès 1949). Non ?
L’Union européenne ? Son impact sur la Suisse est important. Certes, la Suisse n’y adhère pas. Mais elle noue avec elle des accords-clés (libre-échange, libre-circulation, asile, sécurité, etc). Elle s’inspire souvent de ses lois. Alors ? Les blocages actuels annoncent-ils un repli ? A voir.