Quelle Suisse ? Pays en réforme permanente ? La fin de Législature 2015-2019 et les élections du 20 octobre en frémissent. Voyez le Conseil fédéral sortant. Lui charge la PSS Simonetta Sommaruga de relancer l’ouverture du marché de l’électricité. Liberté de choisir son fournisseur. Promotion d’énergies renouvelables. Garantie de l’approvisionnement. Stabilité des prix. Cette ouverture touche le lien Suisse-Europe. Mission redoutable. En 2002, une précédente tentative est refusée en vote populaire. Moritz Leuenberger – PSS aussi – est alors aux commandes. Casse-cou ?
Prenez le Parlement sortant. Trois décisions sensibles font l’objet de référendums. Frais de garde et impôts (favorables aux riches ?). Loi sur la chasse (inquiétudes écologiques ?). Identification électronique. D’autres impulsions seraient moins combattues. Congé-paternité à 2 semaines (mais que devient l’initiative à 4 ?). Allocations pour mères au chômage. Ailleurs, c’est le nouveau Parlement, voire le peuple, qui devrait conclure. Libre-circulation des personnes (initiative UDC). Voile intégral (UDC, mais pas seulement). Loi CO2. Avions de combat à 6 milliards de francs. Les issues, entre gauche et droite, sont floues. Tout peut se passer.
Mieux ! Ce nouveau Parlement élit – le 11 décembre – les 7 membres du Conseil fédéral. UDC Ueli Maurer. PSS Simonetta Sommaruga. PSS Alain Berset. UDC Guy Parmelin. PLR Ignazio Cassis. PDC Viola Amherd. PLR Karin Keller-Sutter. Sommaruga présidente 2020 (2e fois). Parmelin vice-président. Déclin des « droites » ? Montée des Verts ? Si oui, qui pourraient-ils inquiéter ? Qui parie ?