09.12.2007
Nathalie Falcone-Goumaz est une candidate en vue, ce 12 décembre, à la Chancellerie fédérale. Cette Vaudoise est lancée par l’Union démocratique du centre (UDC). Bizarrement, le plus grand parti de Suisse n’a jamais occupé cette fonction. Nathalie Falcone-Goumaz, elle, a collaboré avec des Conseillers fédéraux multicolores : Adolf Ogi (UDC), Jean-Pascal Delamuraz et Pascal Couchepin (radicaux), Joseph Deiss et Doris Leuthard (PDC). Aujourd’hui, elle est secrétaire générale suppléante du Département de l’Economie de Doris Leuthard. Elle a donc tissé des liens politiques les plus divers. Le 12 décembre, elle pourrait faire, à l’Assemblée fédérale, un nombre respectable de voix
Et puis, les Chanceliers de langue française ne sont pas en surnombre. Depuis la création de l’Etat fédéral, ils sont trois sur douze : Georges Bovet (1934-1943), Charles Oser (1951-1967), François Couchepin (1991-1999), tous trois radicaux. A partir de 1967, la position du Chancelier est renforcée. Deux vice-chanceliers l’assistent. Aujourd’hui, on y voit Annemarie Huber, Chancelière sortante (radicale alémanique), Oswald Sigg, vice-chancelier pour l’information (socialiste alémanique), et Corina Casanova, vice-chancelière chargée des affaires du Conseil fédéral (PDC romanche). La Suisse francophone y est donc absente. Pour certains, c’est une raison de plus de voter Nathalie Falcone-Goumaz.
La compétition, ce 12 décembre, s’annonce acharnée. La Vaudoise trouvera notamment sur son chemin le radical Markus Seiler (secrétaire général du Département de la Défense) et, surtout, Corina Casanova. Tout peut arriver.