Martin Bäumle et Martin Landolt – président et futur président des Verts libéraux et du Parti bourgeois démocratique (PBD) – sont deux nouveaux arbitres du Parlement fédéral. Mieux que d’autres, ils contribuent à « faire » ses décisions. L’examen de 507 votes du Conseil national en apporte la preuve (« SonntagsBlick » du 1er avril, bureau de recherche Vatter, Université de Berne)
Ainsi, le PBD – parti de la Conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf – se situe au milieu du spectre politique. Ses positions le rapprochent des démocrates-chrétiens (avec lesquels il négocie une coopération), des Verts libéraux, des libéraux-radicaux. Socialistes, Verts historiques et UDC viennent plus loin. Chez les Verts libéraux, l’ordre de préférence est voisin, avec des accents plus « centre-gauche ». PDC et PBD arrivent en premier. Suivent les libéraux-radicaux (avec un écart plus grand), les socialistes et les Verts historiques (écart plus faible), l’UDC (écart plus grand). L’isolement de l’UDC par rapport aux autres forces se confirme. Libéraux-radicaux et PBD en sont toutefois les moins éloignés.
PBD et Verts libéraux confirment donc leur nouvelle place parmi les partis « du milieu » (5,4% des voix chacun). Aux élections de 2011, ils prennent des voix à tout le monde. En même temps, ils apportent des renforts au PDC (12,3% des voix), aux évangéliques (2%), aux libéraux-radicaux même (15,1%). Ces derniers, il est vrai, se voient au centre-droite. En revanche, la distance reste plus grande avec la gauche socialiste-verte (18,7% + 8,4% des voix) et la droite UDC (26,6%). Cette redistribution bouscule les équilibres.
Martin Bäumle sur le site Internet des Verts Libéraux
Site Internet de Martin Landolt