Que faire? Femmes – à gauche? Hommes – à droite? Le pourquoi et le comment.

Femmes « à gauche » ? Hommes « à droite » ? Un baromètre SSR-Sotomo fait des révélations (« SonntagsZeitung », « Matin Dimanche »). Ainsi, les femmes éliraient majoritairement le PSS (femmes 20%, hommes 14%) ou les Verts historiques (femmes 16%, hommes 12%). Ainsi, les hommes éliraient majoritairement l’UDC (hommes 28%, femmes 23%), le PLR (hommes 15%, femmes 9%), le Centre (hommes 14%, femmes 12%) ou les Verts libéraux (hommes 10%, femmes 8%). Les écarts les plus nets se situeraient au PSS (très « féminin ») et au PLR (très « masculin »). Etonnant ?

 

Mieux ! Ces tendances se renforceraient. Nouveaux mouvements féminins. Grèves des femmes de 1991 et 2019. Cela dit, ces tendances sont anciennes. Le suffrage féminin fédéral de 1971 leur donne de l’élan. Les femmes se montreraient plus favorables que les hommes à des projets « sensibles ». Nouveau droit du mariage (oui en 1985). Moratoire nucléaire (oui en 1990). Article anti-raciste (oui en 1994). Initiative « entreprises responsables » (non en 2020). Ces thèmes sont souvent liés à l’égalité femmes-hommes, aux droits sociaux, aux modes de vie, à l’environnement.

 

Question ! Que doivent faire les partis « de droite » pour attirer les femmes aussi bien que les partis « de gauche » ? Voyez le PLR. Son virage « climat » – tenté lors de la présidence de Petra Gössi – se solde par des résultats mitigés. Ce serait au profit des Verts libéraux, mais aussi de l’UDC (peu sensible au « climat »). Le PSS ? Ce champion du féminisme se tasserait. Les Verts historiques ? Cet autre champion se stabiliserait. Le Centre ? Lui aussi cherche la clé. Qui trouvera ?