Europe. Jonction Suisse et Royaume-Uni. Priorité « Recherche ». Les chances.

Suisse et Grande-Bretagne – même combat ? Une jonction entre les deux « exclus » de l’Union européenne se met-elle en place ? Coopération bilatérale accrue ? Réintégration dans le domaine sensible de la Recherche et du programme Horizon (« Le Temps », « Tamedia ») ? Des appels de chercheurs et de savants fusent. Des contacts se nouent. Côté britannique, le Ministre George Freeman est en visite. Côté suisse, le Conseiller fédéral Guy Parmelin et la Secrétaire d’Etat Martina Hirayama s’activent. Déblocage ?

 

A deux, la Grande-Bretagne de Boris Johnson et la Suisse d’Ignazio Cassis seront-elles mieux écoutées ? Leurs statuts face à l’Union européenne se rapprochent. « Brexit ». Abandon de l’accord-cadre. Mais, en Europe même, peut-être leur manque-t-il quelques alliés de plus. Voyez l’Association européenne de libre-échange (AELE). Ou ce qu’il en reste. Norvège, Islande, Liechtenstein, Suisse. Contrairement à la Suisse, les trois premiers sont membres de l’Espace économique européen (EEE). Ils ont donc un pied dans l’Union. Faudra-t-il chercher hors d’Europe ? Là, le Royaume-Uni est mieux situé que la Suisse. Monde de langue anglaise. Commonwealth. Etats-Unis. Bref, le « Grand Large ». Mais pourquoi pas ?

 

Attention ! Tant la Suisse d’Ignazio Cassis que le Royaume-Uni de Boris Johnson laissent pas mal d’aigreurs dans l’Union européenne d’Ursula von der Leyen. Leur association à deux n’y sera pas forcément la bienvenue. Or, l’Union européenne reste une partenaire difficilement remplaçable. Pour la Suisse plus encore que pour le Royaume-Uni. Creusons.