Regula Rytz. L’ancienne présidente des Verts historiques lâche le Conseil national en mai. C’est une figure influente. 2005-2011. Exécutif de la Ville de Berne. 2011-2022. Conseil national. 2012-2016. Coprésidence des Verts (avec Adèle Thorens). 2016-2020. Présidence. 2019. Verts au sommet. 13,2% des voix. 11 décembre. Candidate au Conseil fédéral, Regula Rytz perd face au PLR Ignazio Cassis (145/82). Depuis, les Verts historiques continuent de gagner. Les Verts libéraux encore plus. Regula Rytz, née en 1962, devrait présider Helvetas. Conseil fédéral – adieu ?
Avec ou sans Regula Rytz ? Les scénarios pour une recomposition du Conseil fédéral crépitent (« SonntagsZeitung »). Voyez l’UDC Thomas Aeschi (chef du groupe parlementaire). Lui mise sur le remplacement de la PSS Simonetta Sommaruga par une personne du même parti. Il lui impute les échecs des lois CO2 et médias. Pour le reste, Aeschi s’en tient à un Exécutif à 4 partis. Avec 2 sièges pour chacun des trois grands. Et 1 siège pour le 4e. Comme maintenant ? Jürg Grossen, président des Verts libéraux, plaide, lui, pour 2 UDC et 1 siège pour chacun des 5 autres (PSS, PLR, Centre, Verts historiques, Verts libéraux). A 6 partis donc. Hum ?
Verdict en 2023 ? Démissions de Sages en vue ? Aujourd’hui, l’équipe est composée des UDC Maurer et Parmelin, des PSS Sommaruga et Berset, des PLR Cassis et Keller-Sutter, de la Centriste Amherd. En 2019, leurs partis font 25,6%, 16,8%, 15,1% et 13,8% des voix. Les poursuivants Verts – historiques et libéraux – 13,2% et 7,8%. Depuis, ils progressent encore. Où en seront-ils en 2023 ? Calculons bien.